Bilan qualité RPU 2019

Tous les services d'urgences de la région transmettent leurs RPU vers le concentrateur régional

Un des objectifs prioritaires de l'ORU est de parvenir à ce que l'ensemble des établissements communiquent leurs données RPU sur le concentrateur régional de manière quotidienne et sans incident ou rupture de transmission.
Les transmissions de RPU se sont encore améliorées dans la région par rapport aux années précédentes : l'ensemble des 30 SU de la région participent à cette remontée. Parmi eux, 29 ont transmis des RPU sans discontinuer sur l'ensemble de l'année 2019 (27 en 2018, 26 en 2017, 25 en 2016 et 23 en 2015) [voir figure ci-dessous]. Un seul SU a eu une rupture de transmission d’une durée de 3 jours. Compte tenu du champ d'activité spécifique du service d’urgences de l’Institut de la main Nantes Atlantique, celui-ci n'est pas pris en compte.

Figure Bilan qualité RPU 2019

Par rapport aux données d'activité déclarées par les établissements (dans le cadre de la Statistique annuelle des établissements - SAE), le taux d'exhaustivité du recueil RPU atteint 99,4 % des passages aux urgences dans les SU des Pays de la Loire.
L'ORU dispose ainsi, dès J+1, d'une vision fidèle de l'activité des urgences hospitalières au plan régional, à travers le système d'information des RPU.

 

Des incidents et ruptures de transmission des RPU qui nécessitent une veille régulière

De multiples facteurs d'origine technique (changements de logiciels métiers, de paramétrages…), humaine et/ou organisationnelle peuvent être à l'origine de problèmes de transmission des RPU, ces incidents pouvant aller d'un simple défaut temporaire de recueil d'un des items des résumés, à l'absence totale d'intégration des RPU sur le concentrateur régional sur une période prolongée.
Une veille de ces incidents est effectuée par les membres du Groupe technique ORU, en particulier par la Cellule régionale de Santé publique France dans le cadre de ses missions de veille sanitaire et du dispositif SurSaUD®, et par l'ORS à l'occasion d'analyses qualité et d'exploitations régulières portant sur l'activité des SU.
En outre, les établissements sont tenus informés, via un dispositif d'alertes emails automatiques, en cas de problèmes de transmissions des RPU détectés au niveau du concentrateur régional.

 

Une qualité de transmission qui diffère selon les items RPU

En 2019, le taux d'exploitabilité de chacun des items issus des RPU est, au plan régional, très satisfaisant pour les variables démographiques (proche de 100 %), mais il l’est moins pour les informations relatives aux mouvements de patients (modes d'entrée et de sortie, mode de transport, provenance/destination/orientation, date/heure de sortie…), et beaucoup moins pour celles dont le recueil nécessite une expertise médicale (diagnostics principaux, gravité CCMU) [voir figure ci-dessous].
Entre 2018 et 2019, on note une amélioration du taux d’exploitabilité de la plupart des items RPU, mode de transport et orientation des patients hospitalisés notamment. Ces améliorations sont pour partie à mettre en lien avec les outils de démarche qualité mis en place par l’ORU depuis sa création.

FigBilanQualite2019

La fiabilité des informations RPU exploitables est enfin appréciée par l'ORU, à travers des vérifications de cohérence entre items RPU et des comparaisons entre établissements. Ces analyses laissent parfois apparaître des répartitions atypiques qui reflètent souvent un problème de transcodage entre les informations contenues dans le système d'information de l'établissement et celles transmises sur le concentrateur régional. Ces atypies peuvent également refléter des problèmes de compréhension du codage de certains items du RPU (comme cela est le cas par exemple pour la classification CCMU).

Dans les études publiées par l'ORU (comme le Panorama Urgences 2019 /* LIEN A FAIRE */), pour chaque item RPU les SU pour lesquels les données sont considérées comme peu fiables (en raison d'une répartition aberrante des passages selon les valeurs de l'item, ou d'une information de l'établissement sur la mauvaise qualité des données) sont exclus de l'analyse.